◄ Question N°75 - Entretien d'embauche : Quel est votre plus mauvais souvenir professionnel ?

. 10/26/2011
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Quel est votre plus mauvais souvenir professionnel ?

L’objectif du recruteur est très clair sur cette question, il veut vous amener à disserter sur le thème de l’échec… un sujet explosif ! Pour vous en sortir la tête haute, vous ne pouvez parler que des échecs aujourd’hui digérés. Ce qui intéresse le recruteur, c’est surtout la manière dont vous avez su gérer, puis analyser positivement cet échec. Pas question donc
d’avoir la voix qui tremble ou de parler avec rancune… Si le premier souvenir qui vous revient à l’esprit est encore trop vivace, oubliez-le. De même, si vous avez connu un échec pouvant réellement vous porter préjudice, mieux vaut le passer sous silence.
Ne confondez pas non plus sincérité et naïveté… L’idéal est de faire appel à une situation professionnelle dans laquelle vous avez pris une mauvaise décision par exemple et d’exposer la leçon que vous en avez retenue. Vous pouvez aussi évoquer quelque chose que vous n’avez pas réussi à faire. Il s’agit ni plus ni moins de pratiquer – humblement – une autocritique. Concrètement, après une expérience négative, vous devez être capable de faire preuve d’une plus grande souplesse et de meilleures facultés d’adaptation.

Les réponses à éviter

Suspect
► " Aucun, jusqu’ici tout s’est toujours bien déroulé, partout où je suis passé(e). "
Kleenex

► " C’est assez pénible… Je suis obligé(e) d’en parler ? "
► " J’ai travaillé pendant deux ans avec un directeur atroce. C’était un véritable calvaire ! Je ne pouvais pas partir parce que je ne trouvais pas d’autre travail. Mais, c’était dur d’y retourner tous les matins, etc. "
Gaffeur

► " Il m’arrive très souvent de gaffer mais le pire, je crois que c’est la fois où j’ai jeté dans la poubelle de l’ordinateur le dossier d’un des dessinateurs du bureau d’études… "
Pas fiable

► " Une fois, j’ai donné à un client des informations confidentielles sur l’entreprise dans laquelle j’effectuais mon stage. Le directeur m’a ensuite passé un savon mémorable ! "

Des réponses possibles

► " J’étais sur le point de signer un contrat de vente d’un montant important avec un client particulièrement difficile que nous voulions récupérer. La veille de la signature, il m’a appelé(e) pour me dire qu’il avait finalement choisi un de nos concurrents. En fait, il s’est servi de ma proposition pour négocier une meilleure offre ailleurs. Je n’ai sans doute pas été assez vigilant(e) en discutant avec ce client. Aujourd’hui, dans la même situation, je serais plus prudent(e) dans mon argumentaire et j’apporterais le contrat détaillé, le jour de la signature seulement. "
► " J’ai reçu, un lundi, une commande importante à livrer impérativement avant la fin de la semaine. Avant de donner confirmation au client, j’ai tout validé : la capacité de production, les délais de fabrication et de livraison… sauf le stock de matières premières car je pensais qu’il était largement suffisant. Au final, nous avons eu deux jours de retard sur le délai prévu, et en dédommagement, j’ai eu un geste commercial envers ce client, ce qui finalement n’a pas été très rentable ! Aujourd’hui, je ne suis pas prêt(e) à recommencer la même erreur ! "
► " À cause d’un problème de calendrier, j’ai rendu un appel d’offres le lendemain de la clôture ! Il s’agissait en fait d’un malentendu entre la secrétaire et moi-même. Mais ce qui m’a le plus frustré(e), c’est d’avoir travaillé pendant plus d’un mois sur un projet qui n’avait plus aucune chance d’aboutir ! Heureusement ce genre d’événement arrive rarement et, en ce qui me concerne, il n’est pas près de se reproduire : je vérifie les dates impératives de bouclage et je les inscris en rouge dans mon agenda. "
► " Nous devions travailler à plusieurs sur un projet de programmation. Hélas, dès le départ, nous sommes partis un peu trop confiants et finalement le projet a pris beaucoup de retard, principalement parce que les réunions étaient organisées en coup de vent et qu’il manquait toujours quelqu’un. En fin compte, nous n’étions pas prêts le jour J à cause d’un manque total de coordination. Aujourd’hui, je serais plus vigilant(e) : je sais que sur un projet collectif, il faut toujours quelqu’un pour piloter. "
vivace, oubliez-le. De même, si vous avez connu un échec pouvant réellement vous porter préjudice, mieux vaut le passer sous silence.
Ne confondez pas non plus sincérité et naïveté… L’idéal est de faire appel à une situation professionnelle dans laquelle vous avez pris une mauvaise décision par exemple et d’exposer la leçon que vous en avez retenue. Vous pouvez aussi évoquer quelque chose que vous n’avez pas réussi à faire. Il s’agit ni plus ni moins de pratiquer – humblement – une autocritique. Concrètement, après une expérience négative, vous devez être capable de faire preuve d’une plus grande souplesse et de meilleures facultés d’adaptation.