◄ Question N°50 - Entretien d'embauche : Pourquoi avez-vous choisi de préparer un BTS / un DUT ?

. 10/27/2011
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Pourquoi avez-vous choisi de préparer un BTS / un DUT ?

Derrière cette question, entendez : « pourquoi avez-vous choisi de ne préparer qu’un BTS / qu’un DUT ? », car si le recruteur est convaincu de l’opportunité de votre diplôme, il n’a pas besoin de vous questionner à ce sujet. En fait, les BTS et les DUT sont très bien perçus auprès des PME ou des filiales de grandes entreprises, mais si vous souhaitez intégrer directement une grande société, le recruteur pourra s’interroger sur vos motivations : « pourquoi n’avez-vous pas poursuivi vos études si votre ambition est de travailler chez nous ou nos concurrents ? ». En réponse, vous devez absolument lui vendre votre formation puisque les avantages d’une filière courte ne viennent pas spontanément à
l’esprit de votre interlocuteur.

Les réponses à éviter

Banal
► " J’ai voulu faire un BTS assistant secrétaire trilingue parce que j’aimais beaucoup les langues au lycée. "

Des réponses possibles

► " J’avais envie de suivre une formation très concrète qui me permette d’être rapidement opérationnel(le) et surtout d’être sur le terrain et c’est exactement ce que j’ai trouvé en préparant ce BTS / DUT. "
► " Après mon bac, je voulais entrer rapidement dans la vie active. J’ai donc choisi une formation courte avec l’objectif de faire mes preuves et d’évoluer ensuite directement au sein d’une entreprise. "
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◄ Question N°51 - Entretien d'embauche : Pourquoi avez-vous continué vos études après votre BTS / DUT ?

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Pourquoi avez-vous continué vos études après votre BTS / DUT ?

Lorsque vous avez poursuivi vos études après l’obtention d’un diplôme à finalité professionnelle, le recruteur voudra en connaître la (ou les) raison(s). Avez-vous été poussé par l’entourage ? Avez-vous recherché un emploi sans succès ? Avez-vous découvert un intérêt particulier pour les études ? Il voudra savoir de quelle manière vous avez construit votre projet professionnel et pourquoi vous avez estimé que votre formation n’était pas suffisante.

Les réponses à éviter

Trop franc
► " Parce qu’à l’époque je n’avais pas envie de travailler. "
► " Parce que je n’ai pas trouvé de travail. "

Des réponses possibles

► " J’ai obtenu un bac techno et tous les professeurs nous avaient bien dit qu’il était difficile de poursuivre des études longues avec ce type de bac, surtout à l’université. J’ai donc suivi ces conseils et j’ai préféré m’orienter vers une filière courte. Mais comme j’ai obtenu de bons résultats en BTS, cela m’a encouragé(e) à continuer. "
► " Je n’avais pas envie de me lancer dans des études longues en prenant le risque d’y rester trop longtemps ou de m’apercevoir que la filière que j’avais choisie ne me plaisait pas. Je savais de toute façon que l’on pouvait continuer ses études après un BTS ou un DUT. J’ai donc préféré obtenir d’abord un diplôme en deux ans qui m’ouvrait les portes du
marché du travail… quitte à continuer ensuite si j’en avais envie, c’est d’ailleurs ce que j’ai fait. "
► " Je croyais que les études ne m’intéressaient pas. Mais en cours de formation je me suis passionné(e) pour la technique et j’ai eu envie de continuer dans cette voie. Un de mes professeurs m’a parlé des possibilités d’admission parallèle en école d’ingénieur et m’a dit que je pouvais tenter le coup. J’ai donc passé les concours et j’ai été reçu(e).
Aujourd’hui, je ne regrette pas mon choix, car je sais qu’il m’aurait été impossible de toute façon de passer deux années en classe prépa à bûcher des cours de maths à longueur de journée. Je préfère nettement apprendre de manière concrète. "
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◄ Question N°52 - Entretien d'embauche : Pourquoi avez-vous choisi l’université ?

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Pourquoi avez-vous choisi l’université ?

L’université ne fait pas l’unanimité parmi les recruteurs. Les grandes entreprises préfèrent nettement les diplômés des grandes écoles sauf si la discipline n’est enseignée qu’à l’université. Les PME s’avèrent souvent moins exigeantes sur cet aspect (elles n’ont pas toujours les moyens de rémunérer les diplômés sortis des écoles les plus prestigieuses), même si certains recruteurs reprochent à l’enseignement universitaire son aspect théorique, trop éloigné, selon eux, de l’univers professionnel. Vous trouverez plus facilement des arguments si vous avez suivi une filière professionnalisée comme l’un des IUP qui ont généralement une bonne cote auprès des employeurs. Quelle que soit votre situation, essayez de démontrer l’utilité de vos connaissances pour l’exercice de vos futures fonctions.

Les réponses à éviter

Pas motivé
► " Parce que la fac, c’est pas cher »"

Des réponses possibles

Ouverture d’esprit
► " À l’université, j’ai eu la possibilité d’approfondir des sujets qui m’intéressaient, tout en m’ouvrant l’esprit sur plein d’autres matières, ce qui me donne aujourd’hui une grande polyvalence dans mes connaissances scientifiques. "
Autonomie
► " À l’université, il faut travailler par soi-même. Il faut donc être autonome et avoir assez de personnalité pour savoir ce qu’on veut. "
► " Les études universitaires sont souvent perçues comme intellectuelles et peu concrètes, mais il appartient à chacun de ne pas rester déconnecté du monde professionnel. Personnellement, j’ai toujours occupé un emploi à côté de mes études. "
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◄ Question N°53 - Entretien d'embauche : Pourquoi avoir choisi cette école ?

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Pourquoi avoir choisi cette école ?

Si vous sortez d’une école d’ingénieurs ou de commerce, le recruteur vous demandera rarement : « Pourquoi avez-vous choisi de faire une école de commerce ou d’ingénieurs ? », mais plutôt : « pourquoi avez vous choisi cette école ? ». La première question ne se pose pas, car les statistiques sur l’emploi sont claires : les diplômés d’une école d’ingénieurs ou de commerce trouvent rapidement un emploi qui leur convient.
Pourtant, les recruteurs n’apprécient pas beaucoup les candidats un peu trop sûrs d’eux, ni les « clones » coulés dans le moule des mêmes écoles. Ils cherchent des personnalités, conscientes de leur potentiel… mais modestes. Évitez donc de trop insister sur la notoriété de l’établissement dont vous n’êtes aucunement responsable ! Évoquez plutôt votre vocation, votre projet professionnel ou encore la pédagogie de l’école.
En dehors des écoles de commerce et d’ingénieurs, il existe de multiples écoles de communication, de vente, de design, etc. Si vous êtes diplômé d’une de ces écoles, vous aurez peut-être à justifier votre choix. Si l’école n’est pas très connue ou ne dispose pas d’une bonne cote auprès des recruteurs, inutile de tenter de les persuader du contraire.
Mettez plutôt en avant les points forts de votre formation et ce qu’ils vous ont apporté.

Les réponses à éviter

Suiveur
► " Pour me retrouver avec mes copains. "
► " Parce qu’on m’a dit que c’était une bonne école. "

Des réponses possibles

► " L’école que j’ai choisie n’est pas très connue, mais elle correspondait parfaitement à mes attentes. Je désirais suivre une formation très proche du milieu professionnel et j’ai eu l’opportunité d’effectuer de nombreux stages qui m’ont aidé(e) à définir mon projet professionnel. "
► " Je n’ai pas été très bien classé(e) lors des concours d’entrée et je me suis retrouvé(e) dans une école que j’avais placée en fin de liste. Au début, j’ai été un peu déçu(e), mais finalement, la spécialisation que j’ai choisie m’a enthousiasmé(e) et très vite j’ai eu la possibilité de participer à des projets passionnants. "
► " L’école que j’ai choisie ne m’a pas apporté entière satisfaction et dès la première année, je me suis rendu compte qu’elle n’était pas très populaire. C’est pourquoi, à la sortie, j’ai complété ma formation technique par un troisième cycle en management. Je pense aujourd’hui que cette double compétence peut m’ouvrir des horizons assez larges sur le plan professionnel. "
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◄ Question N°54 - Entretien d'embauche : Pourquoi avoir choisi de faire une école d’ingénieurs / de commerce directement après le bac ?

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Pourquoi avoir choisi de faire une école d’ingénieurs / de commerce directement après le bac ?

Entendez : pourquoi n’êtes-vous pas passé par une classe prépa ? En fait le recruteur veut surtout savoir si vous aviez le niveau pour aller en prépa. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le dire, ça ne coûte rien… et ça peut vous rapporter quelques points. Dans le cas contraire, inutile de bluffer car cette question n’est pas primordiale. Comme la plupart des candidats, vous pouvez vous en sortir en indiquant que vous avez choisi votre école en fonction de sa spécialisation.

Les réponses à éviter

Naïf
► " C’est parce que je n’ai pas été pris(e) en prépa. "

Des réponses possibles

► " J’aurais pu aller en prépa car mon dossier était accepté, mais je n’ai pas voulu tout jouer sur un concours pour finalement me retrouver dans une école qui n’était pas celle que j’avais choisie. Après le bac, j’ai préféré suivre une prépa intégrée et je suis donc resté(e) cinq ans dans la même école, en fournissant un rythme régulier de travail. "
► " Après mon bac, j’avais très envie de faire de l’électronique de manière appliquée. Il m’a alors semblé que le meilleur choix possible était d’intégrer directement une école d’ingénieurs. J’ai donc passé quelques concours et ma candidature a été retenue dans plusieurs établissements, ce qui m’a permis finalement d’intégrer l’école de mon choix. "
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◄ Question N°55 - Entretien d'embauche : Quelles étaient vos matières préférées ?

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Quelles étaient vos matières préférées ?

Etes-vous plutôt un spécialiste qui apprécie une ou deux matières, ou un esprit ouvert qui touche-à-tout. D’une manière générale, mieux vaut ne pas être un « pur et dur » dans un domaine. « Si on se trouve face à un scientifique qui fait preuve de sensibilité, c’est beaucoup mieux », souligne un recruteur.
Vos goûts doivent aussi être révélateurs de votre ambition professionnelle. Si vous postulez un emploi de chargé de communication en étant passionné par les maths, vous allez forcément déconcerter votre interlocuteur, tandis qu’en indiquant que vous aimez le français et les langues, vous laisserez sous-entendre votre préférence pour l’expression
orale ou écrite. Comme le poste exige ces qualités, vous aurez plutôt bien répondu. Le recruteur pourra également, par cette question, connaître votre classement dans différentes matières et savoir si vous étiez un bon élève… et surtout, à la façon dont vous le racontez, si vous en êtes encore très fier !

Les réponses à éviter

Définitif
► " J’ai toujours eu horreur de… "
► " Aucune, je n’aimais pas l’école. "
Incohérent
► " Moi, c’que j’adorais comme matière, cété le françé. "
Passif
► " Je ne sais pas. "
► " C’est difficile à dire, j’ai toujours été un élève moyen. "
Hors sujet
► " Le sport surtout. "

Des réponses possibles

La vérité… en relation avec le poste
► " Je suis littéraire, j’aimais donc plutôt le français, les langues, l’histoire… "
► " J’ai toujours été attiré(e) par les matières scientifiques : les maths et la physique, un peu moins la chimie. "
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◄ Question N°56 - Entretien d'embauche : Quel est votre niveau en langues ?

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Quel est votre niveau en langues ?

Aujourd’hui, pour les entreprises, un diplômé de l’enseignement supérieur se doit de parler au minimum l’anglais et éventuellement une autre langue. Mais ce n’est pas toujours le cas et c’est justement parce que les recruteurs connaissent les limites de certaines formations dans le domaine des langues qu’ils n’hésitent pas à interroger les candidats… en particulier les ingénieurs… certaines écoles étant encore à la traîne en matière d’ouverture
internationale. En tout cas, il vous est difficile de passer vos éventuelles lacunes sous silence. Attention, si le poste exige la maîtrise parfaite de l’anglais, inutile de bluffer et sachez que dans les grands groupes, un bon niveau en langues est toujours exigé.
« La plupart des candidats se sous-évaluent ou se surestiment, mais rares sont ceux capables de déterminer correctement leur niveau linguistique », souligne Jean-Pierre Corgnet, directeur associé du cabinet Montaigne Chatel et associés. Imaginez-vous confronté à des situations professionnelles courantes : une conversation téléphonique qui doit déboucher sur la prise d’un rendez-vous, une présentation d’un produit ou de l’entreprise à un client, un repas d’affaires en tête-à-tête ou à plusieurs, des instructions à transmettre à des collaborateurs étrangers, la lecture d’un rapport, la rédaction d’une note ou encore la découverte d’un site web en langue étrangère, etc. Vous aurez alors une idée plus précise de ce que vous savez faire ou ne pas faire, sachant que dans la plupart des postes, on vous demandera surtout de pratiquer un anglais oral et non littéraire.
Pour compenser votre niveau médiocre, n’hésitez pas à mettre en avant votre curiosité pour les pays étrangers, pour leur culture, leur système politique, leur géographie. Et il en va de même si vous êtes bilingue ! Simplement le recruteur sera peut-être encore plus exigeant, en essayant de savoir par exemple si vous suivez l’actualité du pays dont vous
maîtrisez parfaitement la langue. Dans tous les cas, c’est le moment ou jamais de parler de vos voyages, même s’ils ne sont que touristiques. N’oubliez pas que parler une langue aujourd’hui ne suffit pas, il faut aussi être de culture internationale.

Les réponses à éviter

Déprimé
► " C’est pas terrible… "
► " Je suis nul(le). "

Des réponses possibles

Vous êtes bilingue
► " Je parle couramment anglais et j’ai des notions d’espagnol. "
► " J’ai eu l’occasion de me rendre plusieurs fois en Angleterre et je maîtrise parfaitement l’anglais. "

Vous ne maîtrisez pas parfaitement une langue
► " J’aime beaucoup les langues étrangères et je me débrouille en anglais mais je dois reconnaître que je ne suis pas parfaitement bilingue. "
► " J’ai bien conscience que la maîtrise de l’anglais est aujourd’hui indispensable et j’ai d’ailleurs l’intention de me mettre sérieusement à acquérir le vocabulaire qui me manque. "
► " J’avoue que mon niveau n’est pas excellent et j’envisage de reprendre des cours afin de parler couramment l’anglais. "
► " Lors d’un récent séjour aux États-Unis, j’ai eu l’occasion de me rendre compte que mon niveau en anglais n’est pas satisfaisant, mais je sens qu’en travaillant un peu, je pourrais très rapidement être capable de suivre une conversation. "
► " Je travaille actuellement cette langue car je désire atteindre un niveau bilingue. Tout
en travaillant ma grammaire et mon vocabulaire, j’écoute régulièrement la BBC, j’essaie de voir des films en VO et surtout je lis la presse anglo-saxonne. "
► " J’arrive à lire sans trop de problèmes un texte en anglais, surtout s’il s’agit d’un article technique, car je connais assez bien le vocabulaire. Mais je dois reconnaître que je n’arrive pas toujours à suivre une conversation. "
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◄ Question N°57 - Entretien d'embauche : Avez-vous effectué des séjours à l’étranger ?

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Avez-vous effectué des séjours à l’étranger ?

En liaison avec la question précédente, le recruteur voudra vérifier – si vous n’en avez pas parlé spontanément – votre connaissance des pays dont vous maîtrisez la langue. Si vous ne connaissez que la Belgique et la Suisse, il est inutile d’insister. Évoquez plutôt les raisons pour lesquelles vous n’avez pas eu l’opportunité, hélas, de voyager et n’hésitez pas à énumérer les pays dans lesquels vous aimeriez vous rendre et à souligner vos connaissances géographiques. Si vous êtes déjà parti, il est intéressant pour le recruteur de savoir si c’est avec vos parents, avec des amis, seul ou encore dans le cadre de votre formation. Si vous avez eu l’occasion de quitter le giron familial durant votre jeunesse, c’est plutôt positif pour vous – surtout si actuellement vous vivez encore chez vos parents. Dans ce cas, vous pouvez alors évoquer vos voyages dans des pays francophones.

Les réponses à éviter

Pantouflard
► " Non jamais, d’ailleurs je trouve que la France est un beau pays… "

Des réponses possibles

Vous avez déjà effectué des séjours à l’étranger
► " Oui, mes parents ont beaucoup voyagé et j’ai eu la chance de visiter de nombreux pays pendant mon enfance. Je suis allé(e) à plusieurs reprises en Afrique du Nord, également en Grèce, en Turquie, ainsi qu’au Mexique, par deux fois. "
► " Oui, j’ai passé trois mois en Angleterre pour un stage de fin d’année. "
► " Je suis seulement parti(e) une semaine en Angleterre, en voyage de classe. C’est peu, mais ma famille d’accueil était très sympathique et ce séjour a été pour moi un déclic qui m’a donné envie de perfectionner mon anglais. "

Vous n’avez pas effectué de séjours à l’étranger
► " Je n’ai hélas pas eu l’occasion de voyager pendant mon enfance et ensuite durant mes études, mais je compte bien me rattraper aujourd’hui. J’aimerais beaucoup me rendre aux États-Unis, sur la côte Est dans un premier temps, à New-York, puis ensuite, sur la côte Ouest, à Los Angeles et San Francisco. "
► " Non malheureusement, mais je corresponds beaucoup sur Internet avec des Américains et surtout des Canadiens, et je projette de me rendre bientôt dans ces pays. » • « Non, mais je suis passionné(e) par le Japon et tout ce qui touche à ce pays m’intéresse. Dès que j’en aurai les moyens, je partirai là-bas pour visiter. "
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◄ Question N°58 - Entretien d'embauche : Pouvons-nous poursuivre cet entretien en anglais ?

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Pouvons-nous poursuivre cet entretien en anglais ?

Attention, le recruteur ne prévient pas toujours… et il peut enchaîner sans transition dans la langue de Shakespeare ! Si vous êtes surpris, n’hésitez pas à répondre : « I’m sorry, I didn’t understand. Could you repeat, please ? », le temps de réfléchir à une réponse correcte ! Dans tous les cas, vous ne pouvez pas vous dérober à cette question, ni hésiter
plusieurs secondes pour chercher vos mots de manière malhabile. Vous devez faire de votre mieux quitte à énoncer une

Les réponses à éviter

Mutisme
► " … " (Dans cette situation, rien ne peut vous arriver de pire que de rester totalement muet !)

Des réponses possibles… aux questions

Voici, à titre d’exemple, le type de questions que peut vous poser un recruteur, directement en anglais. Pour déterminer votre niveau, celui-ci vous interrogera souvent sur vos loisirs ou vos voyages.

" Would you mind if we continued this discussion in English ? "
► " No, of course not. "

" What did you do last week-end ? "
► " Last week-end, I stayed at home. Saturday, I woke up late. In the afternoon, I went shopping. In the evening, I had dinner with friends. Sunday, I spent the morning reading and then watched TV in the afternoon. "
► " I spent the week-end outside the city. I left early for the seaside on saturday morning. As it was cloudy, I took this opportunity to visit the area. Sunday, the sun was shining, so we went swimming and sunbathing. "

" Which countries have you visited up to now ? "
► " I have been to Brazil. I spent a few days in Rio de Janeiro where I visited the Corcovado. I went to see some Samba schools. I also went to Austria : in Vienna where I visited many monuments, museums and churches. I then drove to Tyrol : first Salzburg and then into Bayern. I intend to go to the United States next summer. "

" What hobbies do you have ? "
► " I like to speculate in the stock exchange through the Internet. "
► " I play soccer every Saturday. "
► " I play the piano, mostly classical pieces. "
► " I often go to the cinema. I like the movies made by David Lynch and also those of Woody Allen. "
phrase toute faite pour excuser votre défaillance comme « I am afraid, my English is not good enough ». De toute façon, ne vous faites aucune illusion. Si le recruteur poursuit la conversation en anglais, c’est tout simplement parce que le poste exige impérativement d’être bilingue.
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◄ Question N°59 - Entretien d'embauche : Avez-vous effectué des stages / des petits boulots ?

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Avez-vous effectué des stages / des petits boulots ?

Pour un recruteur, avoir effectué de nombreux stages et/ou jobs étudiants dénote une volonté de s’insérer le plus rapidement possible dans le monde du travail. Ne vous contentez pas d’un simple « oui », car le recruteur sous-entend implicitement d’autres questions : « quelles étaient vos missions ? » et « que vous ont apporté ces expériences ? ». Si vraiment, vous n’avez rien à dire, vous êtes plutôt en mauvaise posture. Essayez quand même de puiser dans vos souvenirs pour détailler la moindre expérience qui pourrait être développée (garde de vos petits-neveux, coup de main pour déménager, etc.).

Les réponses à éviter

Minimaliste
► " Les stages n’étaient pas obligatoires dans ma formation… » • « Je n’ai jamais vraiment exercé de petits boulots d’étudiant, j’ai seulement fait quelques baby-sittings de temps en temps. "
Des réponses possibles
Vous avez fait des stages► " Oui. J’ai effectué notamment un premier stage d’une durée d’un mois pendant lequel j’ai principalement fait du contrôle de gestion. Ce stage m’a donné l’occasion de voir comment l’entreprise qui m’accueillait faisait face à des problèmes de management. "
► " Mon stage de troisième année m’a donné l’occasion de découvrir la différence de communication, au sein d’une même entreprise, entre l’interne et l’externe. "
► " Au cours de mes stages, j’ai eu l’occasion de travailler avec des gens très différents, puisque j’ai aussi bien occupé un poste à la production avec les techniciens, que réalisé un audit, en collaboration avec des membres de la direction. "

Vous avez eu des petits boulots
► " Je n’ai pas eu l’occasion d’effectuer des stages durant ma formation, mais j’ai connu de nombreux petits boulots. J’ai travaillé dans un fast-food, j’ai gardé des enfants, j’ai été caissier(ère) dans un supermarché… Ces différentes expériences ont été très enrichissantes. Peu à peu, j’ai vraiment senti que je prenais confiance en moi, que je n’hésitais pas à prendre des initiatives et à assumer des responsabilités. J’ai aussi appris à
connaître des personnalités très diverses, qu’il s’agisse de mes collègues ou de mes responsables. "
► " Je n’ai pas effectué de stages car, en dehors de mes heures de cours, je travaillais environ une quinzaine d’heures par semaine dans une société de télémarketing. J’ai conservé ce job durant toute la durée de mes études. Je peux dire qu’aujourd’hui, je n’ai aucun problème de timidité. De plus, j’ai également appris quelques techniques de vente qui, je pense, me seront toujours utiles. Par exemple, je suis rarement à court d’arguments. "

Vous n’avez eu ni stages, ni petits boulots
► " Durant mes études, je vivais encore chez mes parents et à l’époque, je
ne connaissais vraiment rien au monde du travail. Je travaillais beaucoup pour réussir mes examens et j’avais peur de rater mes études en travaillant en même temps. Aujourd’hui, je me rends bien compte que je manque d’expérience, 
mais je tente de compenser mes lacunes par des courtes missions d’intérims que j’occupe en attendant de trouver unposte fixe. "
► " J’ai fait beaucoup de baby-sitting. Mes parents habitaient une résidence et beaucoup de familles sur place faisaient appel à moi, en semaine ou le week-end. Très vite, j’ai appris à faire connaissance avec les enfants et également à me faire respecter. De plus, je pense que les parents avaient confiance en moi car, en général, ils donnaient mes coordonnées à d’autres personnes. À la fin, j’avais un réseau qui fonctionnait plutôt bien. "
► " Les stages sont obligatoires dans les écoles, mais pas à l’université et durant mes études, je ne me suis pas rendu compte de leur importance. Aujourd’hui, j’essaie de me rattraper en m’informant sur les activités des entreprises. Je lis régulièrement la presse économique et j’ai déjà eu l’occasion d’effectuer des visites d’usines. "
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◄ Question N°60 - Entretien d'embauche : Comment avez-vous trouvé vos stages / jobs ?

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Comment avez-vous trouvé vos stages / jobs ?

Ce que le recruteur veut savoir au travers de cette question, c’est d’une part si vous avez dû chercher par vous-même votre stage (ou job étudiant) et d’autre part, si vous avez effectué des stages qui n’étaient pas prévus au programme. En clair, étiez-vous fortement impliqué dans votre recherche ? Si vous avez bénéficié d’un piston, évitez de trop insister.
Dans le cas contraire, n’hésitez pas à détailler l’ensemble de vos démarches. Votre argumentaire démontrera votre débrouillardise. Par ailleurs, le recruteur saura si vous avez déjà tenté de vous vendre auprès d’un employeur et si… ça a marché !

Les réponses à éviter

Opportuniste
► " En fait, j’ai eu de la chance, je n’ai jamais eu à chercher, car j’ai toujours travaillé dans l’entreprise de mon père. "
► " C’est l’école qui fournissait les stages, heureusement d’ailleurs, sinon je ne sais comment j’aurais fait pour trouver. "

Des réponses possibles

► " En fait, j’ai décroché mon premier stage tout simplement en parlant de ma recherche autour de moi. C’est d’ailleurs à cette occasion que je me suis rendu compte de l’importance du bouche-à-oreille dans le milieu professionnel. "
► " L’université met à disposition des étudiants des offres de stages émanant d’entreprises. J’ai donc relevé plusieurs annonces et j’ai envoyé ma candidature. En fait, j’ai trouvé assez rapidement car le stage pouvait être conventionnésans problème par l’université. "
► " J’ai toujours travaillé pendant les vacances dans l’entreprise de mon père. Certes je n’ai pas eu à rechercher un emploi, mais il ne faut pas croire pour autant qu’une fois en poste, j’étais protégé(e). En fait, il avait si peur que je passe pour un(e) pistonné(e) qu’il était beaucoup plus exigeant avec moi qu’avec ses ouvriers ! "
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◄ Question N°61 - Entretien d'embauche : Que vous ont apporté vos précédentes expériences ?

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Que vous ont apporté vos précédentes expériences ?

Cette question peut concerner vos stages, vos petits boulots d’étudiants ou une première expérience professionnelle. « Et l’erreur commise par la plupart des candidats consiste à décrire simplement leurs précédentes missions, alors qu’on leur demande surtout d’être capables de faire ressortir les compétences qu’ils ont développées », souligne Guillaume
Verney-Carron dirigeant du cabinet Personalis. N’hésitez donc pas à mettre en avant les responsabilités que vous avez prises, à préciser ce que l’entreprise vous a apporté, à indiquer quel apprentissage personnel vous avez retiré de ces expériences.
Cet exercice ne s’applique en principe qu’aux stages et petits boulots qui peuvent présenter un intérêt pour vos futures fonctions. Mais si par exemple vous avez été plagiste, insistez sur votre savoir-faire au contact de la clientèle. Si vous avez plusieurs expériences à votre actif, pensez aussi à indiquer une progression dans vos responsabilités. Si vous choisissez de mettre en avant une seule de vos expériences, le recruteur pensera qu’il s’agit de la plus significative. « Les réponses données par les débutants à cette question sont assez révélatrices car un jeune diplômé peut difficilement s’inventer un vécu qui lui aurait totalement échappé durant ses stages », souligne Marion Debuire, consultante chez MG Advantis.

Les réponses à éviter

Immature
► " C’était très sympa. J’ai été très bien accueilli(e) dans l’entreprise. "
Descriptif
► " On m’a demandé de répondre au téléphone et d’accueillir les clients. C’est donc ce que j’ai fait pendant un mois. "

Des réponses possibles

Sur le plan technique
► " J’ai eu l’occasion de parler espagnol quotidiennement et non seulement j’y ai pris du plaisir, mais en plus, j’ai pu remarquer que mon niveau était tout à fait correct. "
► " J’ai eu l’opportunité de travailler à plusieurs reprises sur Excel et maintenant, je maîtrise parfaitement ce logiciel. "
► " J’ai étudié très précisément le marché des ventes automobiles aux flottes et aux sociétés ; je maîtrise depuis parfaitement ce secteur. "
Sur le plan personnel
► " À force de décrocher le téléphone toute la journée, j’ai fini par prendre beaucoup d’assurance et par vaincre ma timidité. "
Sur le plan relationnel
► " J’ai travaillé à la production, au contact des ouvriers, et j’ai appris, avec beaucoup d’humilité, à m’intégrer au sein d’une équipe. "
► " C’est en étant responsable d’une équipe de trois opérateurs que j’ai appris à manager et à motiver des personnes qui au départ, ne s’entendaient pas forcément très bien entre elles. "

Sur le plan humain
► " J’avais un rôle d’assistant(e) et j’ai vraiment apprécié de pouvoir seconder efficacement plusieurs cadres de la société, en les soulageant de certaines tâches administratives comme, par exemple, effectuer des relances par téléphone ou par courrier. "
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◄ Question N°62 - Entretien d'embauche : Qui connaissez-vous au service marketing de chez Dupont & Dupont ?

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Qui connaissez-vous au service marketing de chez Dupont & Dupont ?

Voilà une question qui fait frémir plus d’un candidat. Elle est précise et pour cause… le recruteur souhaite peut-être vérifier ce que vous venez de lui dire auprès des personnes que vous citerez (même si, en principe, il doit vous en parler auparavant). Si vous avez bluffé pendant l’entretien, vous allez vous sentir mal à l’aise, sinon inutile de paniquer car plus vous serez précis, plus cela vous sera bénéfique. N’hésitez pas à citer plusieurs noms et fonctions dans l’entreprise. De toute façon, si le recruteur vous pose la question, c’est en général parce qu’il est en mesure de vérifier votre réponse.

Les réponses à éviter

Embarrassé
► " Qui je connais… ? C’est-à-dire… ? "
► " Je connais M. X, mais… si vous voulez le contacter, je ne pense pas qu’il se souviendra de moi. "

Des réponses possibles

► " Je connais très bien le responsable des relations fournisseurs. Il s’agit de M. Z. "
► " J’ai toujours eu affaire avec M. Y, qui est responsable du service. "
► " J’étais en relation directe avec Mme Y, responsable des achats du groupe. Mais j’ai également rencontré deux ou trois fois. "
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◄ Question N°63 - Entretien d'embauche : Que pensez-vous de votre ancien patron ?

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Que pensez-vous de votre ancien patron ?

Respect ou animosité ? Quels que soient les sentiments que vous inspire votre ancien patron, vous devez être très prudent. Spontanément, vous allez mettre en évidence les qualités ou les défauts qui vous touchent le plus. Vous allez aussi révéler comment vous vous inscrivez dans l’organisation hiérarchique d’une entreprise. Si vous êtes peu éloquent, du style : « C’est un diplômé d’HEC, qui travaille énormément. Je ne l’ai pas vu beaucoup », cela prouve que vous êtes plutôt autonome. À l’inverse, si vous répondez : « Il est bon pédagogue et il sait très bien exprimer ses attentes. Il sait aussi encourager son équipe et contrôler les résultats de chacun », vous laisserez à penser que vous avez besoin d’être encadré.
Attention, cette question piège peut se présenter sous diverses formes comme : « vous entendiez-vous bien avec votre ancien patron ? », « quelles sont les qualités que vous appréciez chez un patron ? » ou « qu’est-ce que vous n’aimez pas chez un patron ? », « qu’attendez-vous d’un patron ? », « quelles étaient vos relations avec votre supérieur ? » ou encore « acceptez-vous la hiérarchie ? », etc. En posant ces questions, le recruteur peut aussi vouloir déceler votre capacité à travailler avec des personnes difficiles… surtout si justement le patron de l’entreprise dans laquelle vous postulez a la réputation d’épuiser ses collaborateurs !
Soyez très prudent dans votre réponse. En principe, vous ne devez mettre en avant que des pensées positives. Pour autant, vous ne devez pas enjoliver la réalité, car certains patrons ont une réputation qui dépasse largement les portes de leur entreprise ! Le recruteur peut aussi vous pousser dans vos retranchements en lançant : « sans doute, mais je connais bien la réputation de M. Durand. Il n’est pas toujours très tendre avec ses collaborateurs… ».


Les réponses à éviter

Amer
Des réponses possibles
► " C’est quelqu’un de très ouvert, toujours à l’écoute de ses collaborateurs. "
► " Il possède un charisme naturel. C’est un grand meneur d’hommes. "
► " Il est très organisé, très clair dans ses idées. "

Vous avez des reproches à adresser à votre ancien patron
► " Il est connu pour être assez exigeant avec ses salariés, mais je crois que son comportement est très formateur. D’ailleurs, aujourd’hui, je me sens prêt(e) à travailler
dans n’importe quelle entreprise. "
► " J’ai été très content(e) de travailler à ses côtés même si c’est un homme dur. Il est plutôt avare de compliments alors qu’il n’hésite jamais à souligner une erreur, mais son attitude présente l’avantage d’apprendre l’humilité. "
► " C’est un personnage très strict. À ses côtés, j’ai pris l’habitude d’être systématiquement poussé(e) dans mes retranchements. Au début c’était déstabilisant mais à force, j’ai appris à argumenter et à défendre un point de vue. "


► " C’est un type impossible à vivre. Personne ne le supporte dans l’entreprise et les gens démissionnent très rapidement. C’est d’ailleurs pour cette raison que je suis parti(e). "
Trop négatif
► " Je ne pouvais pas supporter qu’en tant que directeur, il ne tienne pas ses engagements. "
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◄ Question N°64 - Entretien d'embauche : Avez-vous déjà travaillé sous la direction d’une femme ?

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Avez-vous déjà travaillé sous la direction d’une femme ?

Dans un entretien, chaque question doit avoir un lien avec le poste à pourvoir. Autrement dit, si un recruteur vous pose cette question, ce n’est pas pour tester à titre gratuit votre misogynie (que vous soyez homme ou femme), mais plutôt parce qu’il est fort possible que votre futur patron soit… une patronne ! Si vous répondez : « oui », le recruteur vous demandera automatiquement : « comment ça s’est passé ? », et si vous répondez : « non », il vous demandera peutêtre : « pour quelles raisons ? » et vous dira sûrement : « que penseriez-vous de travailler sous la direction d’une femme ? ». Attention, en candidat idéal, vous allez sans doute adopter un comportement qui vous avantage, mais sur cette question, le recruteur s’attachera particulièrement à mettre à l’épreuve votre franchise car il lui faut impérativement une réponse sans ambiguïté.

Les réponses à éviter

Suicidaire
► " Oui, et je ne suis pas prêt(e) à renouveler cette expérience ! "
Macho
► " Je n’ai rien contre le fait de travailler avec une femme. Au contraire, en général, une femme est plutôt agréable à regarder et à écouter. "

Des réponses possibles

► " Non, car l’occasion ne s’est jamais présentée, mais cela m’est égal de travailler sous la direction d’une femme ou sous celle d’un homme. "
► " Oui, et cela ne me pose aucun problème. "
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◄ Question N°65 - Entretien d'embauche : Pourriez-vous prendre la place de votre supérieur ?

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Pourriez-vous prendre la place de votre supérieur ?

Voilà encore une façon détournée de mieux cerner votre ambition. Vous hésitez forcément entre répondre par l’affirmative, tout en prenant le risque de passer pour un arriviste, en même temps, vous ne pouvez pas répondre négativement, sans paraître suspect aux yeux du recruteur.

Les réponses à éviter

Pas assez d’ambition
► " Alors là jamais, c’est trop de travail ! "
Trop d’ambition
► " Oui, avec grand plaisir ! "

Des réponses possibles

► " Si l’occasion se présentait, pourquoi pas ? "
► " Si la place était disponible, oui, pourquoi pas ? "
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◄ Question N°66 - Entretien d'embauche : Pour quelles raisons avez-vous choisi ce métier ?

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Pour quelles raisons avez-vous choisi ce métier ?

Si vous ne répondez pas correctement à cette question, le recruteur en déduira rapidement que vous ne vous êtes pas impliqué dans le choix de votre profession ou bien que vous ne l’aimez pas. Ne vous laissez donc pas prendre au dépourvu ; votre dépit pourrait s’exprimer au travers de votre silence qui en dirait long ou bien de phrases toutes faites comme « on aura toujours besoin de livreurs ! ». En répondant à la question, évitez également de faire trop référence à votre entourage ; votre interlocuteur pourrait alors penser que vous n’avez pas choisi votre métier, mais qu’on vous l’a imposé.

Les réponses à éviter

Fataliste
► " En fait, on ne peut pas dire que je l’ai vraiment choisi. "
► " Dans la famille, on est vendeur de voitures de père en fils, alors…. "
Désintéressé

► " Mes parents m’ont conseillé de faire des études de langues parce que c’est toujours utile et c’est pour ça qu’ensuite, j’ai cherché du travail dans le tourisme. "

Des réponses possibles

Vous avez déjà de l’expérience
► " J’ai toujours aimé pratiquer les langues et j’ai recherché une profession qui me
permettrait d’assouvir cette passion. "

Vous venez d’être diplômé(e)
► " Au cours de mes stages, j’ai eu l’occasion d’aborder ce métier et je pense qu’il me
convient parfaitement car je suis quelqu’un de calme et de concentré. "
► " Je n’ai pas beaucoup d’expérience dans la fonction, mais j’ai déjà discuté de ce métier avec des professionnels et je pense avoir les qualités nécessaires pour l’exercer."
► " J’ai découvert ma vocation au cours d’un stage. J’ai passé deux mois très enrichissants dans un service du personnel et j’aimerais vraiment continuer dans cette voie. "
 
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◄ Question N°67 - Entretien d'embauche : Si vous n’aviez pas choisi ce métier, qu’auriez-vous fait ?

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Si vous n’aviez pas choisi ce métier, qu’auriez-vous fait ?

En feuilletant un annuaire d’anciens élèves, on peut remarquer la diversité des chemins empruntés par les diplômés d’une même école. C’est pourquoi le recruteur peut s’interroger sur votre projet professionnel, même si vous avez suivi des études spécialisées dans un domaine. En formulant la question de la sorte (plutôt qu’en vous demandant : « si c’était à refaire, recommenceriez-vous ? »), le recruteur vous incite à donner le nom d’un deuxième métier. Ce n’est pas innocent bien sûr, car ce qui l’intéresse avant tout, c’est l’écart entre la réalité et vos aspirations les plus secrètes. Si vous êtes chef de rayon dans une grande surface et entonnez : « j’aurais aimé être un artiste », votre interlocuteur va forcément se poser des questions ! Pour rester cohérent vous devez donc citer des métiers qui présentent des similitudes et font appel soit aux mêmes compétences, soit aux mêmes qualités. À moins que vous ne soyez capable de défendre votre singularité !
Le recruteur peut également vous poser cette question (ou éventuellement vous dire plus simplement : « pourriez-vous ou auriez-vous envie de changer de métier ? »), parce qu’il a détecté en vous un futur directeur général qui sommeille. Il veut donc savoir si vous êtes complètement accroché à votre discipline ou si vous avez déjà une vision plus globale de
l’entreprise et de son fonctionnement. Si vous détenez un réel esprit d’entrepreneur, n’hésitez pas à le faire valoir.

Les réponses à éviter

Pas motivé
► " En fait, ce métier-là, je ne l’ai pas choisi. C’est venu plutôt par hasard… "
Infantile
► " Quand j’étais petit(e), je souhaitais devenir pilote d’avion. "
Désabusé
► " Tout autre chose… "
► " Moi, ce que j’aurais voulu faire, c’est ingénieur, mais je n’en ai pas eu la possibilité. "

Des réponses possibles

► " Ce que j’aime avant tout dans mon métier, c’est le fait d’avoir l’opportunité de rencontrer un grand nombre de personnes. Je n’ai jamais réellement réfléchi à un autre métier, mais je pense en tout cas que j’aurais choisi une profession qui présente les mêmes caractéristiques. "
► " Je n’aime pas beaucoup passer mes journées assis(e) derrière un bureau. J’ai donc choisi un métier qui m’amène à bouger. Et je ne sais pas quel autre métier j’aurais pu faire, mais sans aucun doute, j’aurais choisi une profession avec de nombreux déplacements. "
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◄ Question N°68 - Entretien d'embauche : Où en êtes-vous de votre recherche d’emploi ?

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Où en êtes-vous de votre recherche d’emploi ?

Si cette question arrive en fin d’entretien, c’est plutôt positif pour vous ! Vous la retrouverez d’ailleurs parfois sous la forme : « avez-vous d’autres propositions en cours ? ». Elle signifie que le recruteur est intéressé par votre candidature. Il veut donc savoir de combien de temps il dispose pour se décider et quelles sont vos pistes auprès de la concurrence.
Si vous passez par un cabinet de recrutement, celui-ci voudra s’assurer qu’il peut conserver votre candidature pour la présenter au client. La balle est alors dans votre camp. Vous pouvez en profiter pour faire monter « humblement » les enchères ! Et puis, il est toujours positif de se mettre dans une situation valorisante… sans compter que vous
renforcerez l’opinion du recruteur à propos de votre profil. Si vous êtes en confiance avec le recruteur, vous pouvez même jouer cartes sur table avec lui. Au sein d’un cabinet de recrutement, par exemple, il n’est pas rare qu’un candidat puisse profiter de l’avis du recruteur pour choisir entre plusieurs propositions. Mais faites très attention si le recruteur
vous demande : « comment allez-vous choisir entre ces différentes propositions ? », c’est là une autre manière de sonder vos motivations.
Mais cette question peut aussi arriver à tout moment au cours de l’entretien et dans ce cas, le recruteur voudra savoir comment vous êtes arrivé jusqu’à lui. Attention à ne pas le décevoir en lui précisant qu’il figure simplement sur votre mailing de candidatures ! Votre recherche d’emploi doit être logique et traduire en principe votre motivation (un secteur
d’activité qui vous intéresse, des fonctions que vous souhaitez exercer, une région qui vous plaît…). Si vous passez par exemple un entretien auprès d’une banque, vous pouvez indiquer que vous avez adressé votre candidature aux principales autres banques, mais évitez d’insister sur l’envoi de votre CV aux entreprises de la grande distribution ainsi
qu’à celles du BTP, aux SSII, etc. Sinon, le recruteur pourra penser que vous êtes prêt à accepter n’importe quelle proposition.

Les réponses à éviter

Trop franc
► " Depuis le début du mois, j’ai dû écrire 200 lettres environ ! J’attends maintenant des réponses. "
Provocateur
► " C’est à vous de me le dire à la fin de cet entretien. "

Des réponses possibles

► " J’envoie environ une ou deux lettres par jour, ce qui fait une petite dizaine par semaine. Je réponds principalement à des annonces parues dans l’Usine nouvelle et 01 Informatique. "
► " Lors de mon stage de fin d’études, j’ai envoyé une trentaine de candidatures spontanées à des entreprises et des cabinets de recrutement. Depuis mon diplôme, je réponds à des annonces. "
► " Je réponds surtout à des annonces publiées dans la presse ou diffusées par l’Association pour l’emploi des cadres. Ce mois-ci, j’ai envoyé une trentaine de lettres. Certaines de mes candidatures ont déjà débouché sur des entretiens. J’attends d’ailleurs des réponses la semaine prochaine sur des procédures en cours. "
► " Je cible ma recherche sur des postes en bureau d’études. Je réponds donc uniquement à des annonces correspondant à des fonctions de dessinateur industriel et de préférence dans l’automobile. J’ai aussi envoyé quelques candidatures spontanées. En un mois, j’ai écrit environ une vingtaine de lettres. "
► " Travaillant actuellement en intérim, j’ai moins de temps à consacrer à ma recherche d’emploi. Je lis les petites annonces essentiellement le week-end et j’essaie d’envoyer au moins deux ou trois lettres. Je recherche également un emploi sur Internet et j’ai laissé mon CV sur certains sites de recherche d’emploi. "
► " J’ai actuellement deux propositions en cours. Pour l’une d’entre elles, je devrais avoir la réponse avant la fin de la semaine. Pour l’autre, j’ai déjà passé deux entretiens. "
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◄ Question N°69 - Entretien d'embauche : Pourquoi êtes-vous au chômage depuis si longtemps ?

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Pourquoi êtes-vous au chômage depuis si longtemps ?

Si vous êtes jeune diplômé, un recruteur peut vous poser cette question à l’issue de deux mois de recherche d’emploi ; si vous êtes au chômage après quelques années d’expérience, il s’agira de quatre à cinq mois environ de recherche. Dans les deux cas, évitez les dénégations (ce n’est pas très long) ou les justifications conjoncturelles (vous savez très bien qu’il existe trois millions de chômeurs). Vous n’avez rien à vous reprocher. Et si votre période de recherche d’emploi s’étire dans le temps, montrez que les raisons de ce prolongement vous appartiennent, que vous les avez comprises et analysées. Par ailleurs, il est toujours bon de préciser que vous avez mis à profit la durée de votre recherche d’emploi pour vous occuper intelligemment. Par exemple, vous pouvez avoir effectué des stages de formation ou avoir proposé vos services bénévoles auprès d’associations caritatives.

Les réponses à éviter

Négociateur
► " Ce n’est pas un délai si long, la durée moyenne de recherche d’emploi est d’environ six mois. "
Dépassé
► " Je ne sais pas. J’ai pourtant envoyé des dizaines de lettres. Et j’ai déjà assisté à quelques entretiens, mais à chaque fois ce n’est jamais ma candidature qui est retenue. "
Amer
► " Aujourd’hui, de toute façon, sans piston, il est quasiment impossible de trouver du boulot. "
Arrogant
► " J’ai un projet professionnel assez précis et les offres que j’ai déjà obtenues ne correspondent pas à mes attentes. J’attends d’avoir une proposition sérieuse. "

Des réponses possibles

► " J’ai déjà eu quelques propositions, mais pour des postes à durée déterminée et je voudrais avant tout trouver un emploi stable afin de m’investir dans une entreprise. "
► " J’aimerais surtout travailler dans le secteur de la chimie, cependant les offres d’emploi sont peu nombreuses. Je me laisse encore un mois pour trouver un poste dans ce domaine qui me plaît énormément, et si je n’ai aucune proposition, j’élargirai ma recherche. "
► " J’en ai effectivement conscience. J’ai pris rendez-vous avec un conseiller de l’ANPE pour faire le point sur l’adéquation entre ma formation et mon projet professionnel. "
► " J’ai dans un premier temps recherché un emploi dans ma région, je n’ai donc pas envoyé beaucoup de candidatures le premier mois. Mais depuis une quinzaine de jours, j’ai adressé des candidatures dans toute la France et depuis, j’ai déjà obtenu trois rendez-vous. "
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◄ Question N°70 - Entretien d'embauche : Pourquoi avez-vous changé aussi souvent/ rapidement d’entreprises ?

. 10/26/2011
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Pourquoi avez-vous changé aussi souvent/ rapidement d’entreprises ?

Inscrire une année d’expérience professionnelle et cinq entreprises différentes sur son CV ou rechercher un emploi alors que l’on vient d’être embauché intrigue un recruteur. Il faut donc le rassurer. Si vous êtes parti à chaque fois en claquant la porte, il va falloir travailler votre argumentation et éviter d’annoncer que vous avez intenté une action aux prud’hommes.
En principe, vous ne devez pas mentir lors d’un entretien car cela pourrait se retourner contre vous, mais c’est parfois indispensable lorsque vous êtes déjà dans une mauvaise posture. Il est donc tout à fait possible d’émettre des réponses neutres à cette question… le tout est de s’entraîner à les présenter le plus naturellement du monde.

Les réponses à éviter

Cumul
► " C’était à chaque fois pour des raisons totalement différentes… La première fois, j’ai eu des problèmes d’incompatibilité d’humeur avec mon supérieur. La deuxième fois, je n’avais pas bien compris le montant de ma rémunération et je n’ai pas souhaité rester à l’issue de ma période d’essai. La troisième fois, j’ai été licencié(e). Enfin, la quatrième fois, je suis parti(e) au bout de six mois dans la mesure où j’avais trouvé mieux ailleurs. "

Des réponses possibles

► " J’ai démissionné pour suivre mon supérieur hiérarchique dans une nouvelle société, mais les missions que l’on me confie ne correspondent pas à mes attentes. "
► " J’ai cumulé plusieurs contrats à durée déterminée, mis en place lors de congés maternité. Il n’y avait donc à chaque fois aucun espoir d’embauche par la suite. "
► " J’ai démissionné pour me rapprocher de mon domicile, mais l’entreprise dans laquelle je me trouve actuellement prévoit de délocaliser en début d’année une partie de la production. "
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◄ Question N°71 - Entretien d'embauche : Pour quelle(s) raison(s) quittez-vous votre employeur ?

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Pour quelle(s) raison(s) quittez-vous votre employeur ?

En règle générale, l’évolution professionnelle est l’argument à mettre en avant, mais essayez d’être le plus transparent possible en répondant à cette question. Le recruteur veut connaître votre motivation réelle et non pas celle qui vous permet de faire bonne figure. Dans la plupart des cas, on quitte aussi une entreprise dans laquelle on ne se sent plus à l’aise. Or, les recruteurs en savent bien plus qu’ils ne le montrent et lorsqu’ils reçoivent, la même semaine, plusieurs CV émanant de salariés d’une même entreprise, ils se doutent bien que tout ne va pas « pour le mieux dans le meilleur des mondes ».
« Lorsqu’on est spécialisé dans un secteur d’activité, on finit par connaître assez bien les entreprises présentes sur ce marché et puis, lorsque plusieurs candidats délivrent des informations identiques, cela nous donne une idée du climat qui peut régner dans une société », souligne Annie Pierson, directrice du cabinet Eurosélection. Mais attention,
l’évocation des difficultés relationnelles rencontrées dans votre précédente entreprise doit être appréhendée de manière très objective. Si vous n’êtes pas très sûr de vous, mieux vaut éviter d’aborder ce sujet. Mettez alors plutôt l’accent sur des problèmes d’organisation que sur des problèmes de personnes. En revanche si le recruteur y fait allusion, parlez-en de manière plus détendue… sans charger pour autant votre ancien patron (car le recruteur peut aussi bluffer !).

Les réponses à éviter

Trop franc
► " La situation était très tendue entre mon supérieur et moi-même. Il fallait que je parte, parce que je ne pouvais plus le supporter. "
Trop négatif
► " En fait, ils n’ont pas voulu me garder après ma période d’essai / mon contrat à durée déterminée / mon stage de fin d’études. "
Trop nombriliste
► " Je suis coincé(e) là où je me trouve et comme je ne vais pas prendre la place de mon supérieur… il faut bien que je cherche un nouveau travail si je veux évoluer. "

Des réponses possibles

► " Mon CDD se termine et la personne que je remplaçais va rentrer de congé maternité. "
► " Une réorganisation des services a été effectuée et mon CDD n’a pas débouché sur une embauche définitive, ce qui
d’ailleurs n’était pas prévu dès le départ. "
► " Le poste que j’occupe actuellement ne correspond pas à mes attentes et à mon profil. J’ai accepté l’offre de l’entreprise car je n’avais pas d’autres propositions à l’époque, mais j’ai continué à me présenter à des entretiens et j’ai préféré arrêter à l’issue de ma période d’essai. "
► " En deux années d’expérience, j’ai eu l’occasion d’aborder les différentes facettes du poste que j’occupe et aujourd’hui, je n’ai pas de perspective d’évolution à court terme, car l’effectif de la société est trop petit. "
► " Mon chef de service est très compétent sur le plan technique mais il a un caractère difficile. Aujourd’hui, je n’ai plus envie d’épuiser mon énergie à le convaincre ; je préfère utiliser celle-ci de manière positive dans un nouveau travail. "
► " Je ne vous apprends rien en vous disant que l’entreprise X connaît actuellement de très grandes difficultés et qu’elle envisage de procéder à de nombreux licenciements. Je ne sais pas si mon service sera directement concerné, mais je préfère prendre les devants."
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◄ Question N°72 - Entretien d'embauche : Pourquoi souhaitez-vous changer d’orientation professionnelle ?

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Pourquoi souhaitez-vous changer d’orientation professionnelle ?

Un recruteur pourra s’étonner de votre revirement professionnel, même s’il sait très bien que les progressions de carrière ne sont plus aujourd’hui verticales. Vous avez donc le droit de faire preuve d’ouverture d’esprit, mais faites attention de ne pas laisser entendre que vous êtes prêt à accepter n’importe quel poste. Insistez plutôt sur votre capacité à saisir des opportunités lorsqu’elles se présentent. Montrez également que ce choix ne dépend que de vous plutôt que de laisser entendre que vous répondez à des pressions de votre entourage. Si vous êtes jeune diplômé, on vous pardonnera plus facilement vos hésitations, à condition de répondre franchement pour soulever les différentes objections du recruteur.

Les réponses à éviter

Désabusé
► " Je ne trouve pas de travail dans ma branche, alors je cherche dans d’autres secteurs…"
Opportuniste
► " Pourquoi ne pas essayer autre chose ? Il faut savoir saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent, surtout si la rémunération est intéressante. "

Des réponses possibles

► " Durant mes études, je ne savais pas trop ce que j’avais envie de faire. Mais une fois mon diplôme obtenu, j’ai commencé à travailler et j’ai découvert réellement l’univers professionnel. Aujourd’hui, je sais enfin ce que je veux faire et c’est pourquoi je m’oriente vers une voie un peu différente de celle correspondant traditionnellement aux diplômés de ma filière. "
► " Aujourd’hui, j’ai envie de travailler dans différents secteurs de l’économie et éventuellement de partir à l’étranger. Cette opportunité m’est offerte uniquement si je change d’orientation professionnelle. "
► " Pour des raisons familiales, j’ai choisi de rester dans ma région d’origine mais mon diplôme ne me permet pas de trouver un emploi localement. J’ai donc suivi une formation complémentaire afin de pouvoir élargir mon horizon professionnel. Aujourd’hui, je pense que mon double cursus technique et linguistique peut apporter un plus dans une entreprise."
► " Quand j’ai commencé mes études, le secteur dans lequel je me suis orienté(e) offrait de nombreux débouchés. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Au chômage, j’ai préféré une formation complémentaire ouvrant sur une palette plus large de métiers. "
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◄ Question N°73 - Entretien d'embauche : Comment imaginez-vous votre situation professionnelle dans cinq ans ?

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Comment imaginez-vous votre situation professionnelle dans cinq ans ?

Le recruteur peut vouloir sonder votre ambition : est-elle forte ? moyenne ? inexistante ? Il lui importera de déterminer si vous vous considérez comme une personne voulant – et pouvant – évoluer et si oui, vers quel(s) domaine(s). L’idéal reste bien sûr d’afficher un minimum d’ambition, même si parfois les entreprises recherchent des salariés qui ne veulent pas progresser rapidement parce qu’elles n’auront pas la possibilité de les satisfaire. En posant ces questions, le recruteur peut aussi se demander si vous comptez passer quelques années dans l’entreprise, tout en sachant qu’il ne sera pas dupe de votre réponse. Inutile donc de le flatter en lui annonçant votre souhait de rester jusqu’à l’âge de la retraite ! Les recruteurs attendent avant tout un discours réaliste. Ce qui ne veut pas dire pour autant que vos objectifs seront réalisables dans le délai imparti et vous devez bien sûr en avoir conscience.
Il est intéressant pour un recruteur de savoir de quelle manière vous vous projetez dans le poste et dans l’entreprise qui va vous accueillir. Avez-vous bien compris ce qu’on vous propose et ce qu’on attend de vous ? Ou bien vous faites-vous des idées sur les possibilités d’évolution au sein de cette entreprise ? Pour bien répondre à cette question, il faut donc
afficher des ambitions par rapport à vous-même, par rapport au poste proposé et par rapport à l’entreprise. S’il s’agit d’une société comptant de nombreuses filiales à l’étranger, mettez en avant vos projets d’expatriation par exemple. « En règle générale, il est plus facile de répondre à cette question pour un diplômé bac+5 que pour un titulaire d’un diplôme bac+2 qui souvent a du mal à se projeter dans l’avenir et parfois même tout simplement à s’exprimer », souligne une chargée de recrutement dans une grande banque.

Les réponses à éviter

Au jour le jour
► " Cinq ans ?! Mais, c’est loin ça ! "
Passif
► " ça dépend de ce que l’entreprise me proposera. "
Sentencieux
► " Il est logique de vouloir évoluer et affirmer le contraire constitue un non-sens. "

Des réponses possibles

► " J’ai envie d’intégrer à terme un bureau d’études, mais dans un premier temps, je pense qu’il est indispensable que j’acquière une expérience sur le terrain. "
► " Ce qui me motive avant tout, c’est découvrir de nouvelles choses. Dès que j’ai l’impression de m’enfoncer dans la routine, j’ai envie de prendre de nouvelles responsabilités, de m’investir dans un nouveau secteur d’activité… c’est-àdire d’élargir mon horizon. J’espère donc que dans cinq ans, je ferai quelque chose d’un peu différent de ce que je fais aujourd’hui. "
► " J’ai envie avant tout de faire un travail qui me plaît et qui correspond à ma formation. J’espère trouver rapidement et dans cinq ans, être bien intégré(e) dans une entreprise que j’apprécie et qui en retour… m’apprécie également. "
► " Je n’ai pas de projet précis à accomplir dans les cinq années à venir, mais il m’arrive régulièrement de faire des bilans. Je m’interroge alors sur ce qui me passionne et sur la direction que j’aimerais suivre. C’est d’ailleurs pour cette raison que je postule cette fonction. Dans quelques années, je ressentirai sans doute le besoin d’évoluer vers plus de
responsabilités. "
► " J’aimerais beaucoup, après avoir acquis un peu plus d’expérience, diriger un service et encadrer une équipe. "
règle générale, il est plus facile de répondre à cette question pour un diplômé bac+5 que pour un titulaire d’un diplôme bac+2 qui souvent a du mal à se projeter dans l’avenir et parfois même tout simplement à s’exprimer », souligne une chargée de recrutement dans une grande banque.
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◄ Question N°74 - Entretien d'embauche : Auprès de quelle personne puis-je prendre des références sur vous ?

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Auprès de quelle personne puis-je prendre des références sur vous ?

Par correction, un recruteur devrait toujours vous demander l’autorisation. Mais cette question peut également être révélatrice des liens que vous entretenez avec la personne qui s’exprimera à votre sujet. Si vous êtes trop enthousiaste, le recruteur mettra en doute la pertinence des propos d’un professeur ou d’un collègue avec qui vous semblez vous être
lié d’amitié. Ce dernier a besoin d’un jugement objectif, vous devez donc réfléchir avant de lui proposer de contacter une ou deux personnes au sein de la même entreprise, sachant que sur le plan hiérarchique, mieux vaut citer un directeur plutôt qu’un collègue.
À noter que si vous avez eu de gros problèmes dans une entreprise précédente, cette question peut vous amener à les dévoiler, alors que sur le fond, le recruteur n’aurait jamais pris la peine de vérifier vos compétences. À vous de décider s’il faut bluffer ou jouer cartes sur table.

Les réponses à éviter

L’esquive
► " Il faudrait que je voie… que je demande… je vous dirai plus tard peut-être ? "
Un problème avec la hiérarchie ?
► " Vous pouvez appeler qui vous voulez, sauf mon directeur de stage : j’avais
vraiment une tête qui ne lui revenait pas ! "

Des réponses possibles

► " Je pense que vous pouvez appeler mon directeur. Il est informé de ma recherche d’emploi et il sera le plus à même de vous renseigner. Je peux également vous donner les coordonnées d’un ancien professeur qui a suivi mon projet de fin d’études. "
► " Vous pouvez joindre M. X, il est salarié de l’entreprise Y et j’ai travaillé avec lui au bureau d’études pendant mon stage. "
► " Je pense que vous pourriez peut-être contacter le directeur des ressources humaines, puisque c’est lui qui a accepté de me faire confiance pour le stage. "
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◄ Question N°75 - Entretien d'embauche : Quel est votre plus mauvais souvenir professionnel ?

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Quel est votre plus mauvais souvenir professionnel ?

L’objectif du recruteur est très clair sur cette question, il veut vous amener à disserter sur le thème de l’échec… un sujet explosif ! Pour vous en sortir la tête haute, vous ne pouvez parler que des échecs aujourd’hui digérés. Ce qui intéresse le recruteur, c’est surtout la manière dont vous avez su gérer, puis analyser positivement cet échec. Pas question donc
d’avoir la voix qui tremble ou de parler avec rancune… Si le premier souvenir qui vous revient à l’esprit est encore trop vivace, oubliez-le. De même, si vous avez connu un échec pouvant réellement vous porter préjudice, mieux vaut le passer sous silence.
Ne confondez pas non plus sincérité et naïveté… L’idéal est de faire appel à une situation professionnelle dans laquelle vous avez pris une mauvaise décision par exemple et d’exposer la leçon que vous en avez retenue. Vous pouvez aussi évoquer quelque chose que vous n’avez pas réussi à faire. Il s’agit ni plus ni moins de pratiquer – humblement – une autocritique. Concrètement, après une expérience négative, vous devez être capable de faire preuve d’une plus grande souplesse et de meilleures facultés d’adaptation.

Les réponses à éviter

Suspect
► " Aucun, jusqu’ici tout s’est toujours bien déroulé, partout où je suis passé(e). "
Kleenex

► " C’est assez pénible… Je suis obligé(e) d’en parler ? "
► " J’ai travaillé pendant deux ans avec un directeur atroce. C’était un véritable calvaire ! Je ne pouvais pas partir parce que je ne trouvais pas d’autre travail. Mais, c’était dur d’y retourner tous les matins, etc. "
Gaffeur

► " Il m’arrive très souvent de gaffer mais le pire, je crois que c’est la fois où j’ai jeté dans la poubelle de l’ordinateur le dossier d’un des dessinateurs du bureau d’études… "
Pas fiable

► " Une fois, j’ai donné à un client des informations confidentielles sur l’entreprise dans laquelle j’effectuais mon stage. Le directeur m’a ensuite passé un savon mémorable ! "

Des réponses possibles

► " J’étais sur le point de signer un contrat de vente d’un montant important avec un client particulièrement difficile que nous voulions récupérer. La veille de la signature, il m’a appelé(e) pour me dire qu’il avait finalement choisi un de nos concurrents. En fait, il s’est servi de ma proposition pour négocier une meilleure offre ailleurs. Je n’ai sans doute pas été assez vigilant(e) en discutant avec ce client. Aujourd’hui, dans la même situation, je serais plus prudent(e) dans mon argumentaire et j’apporterais le contrat détaillé, le jour de la signature seulement. "
► " J’ai reçu, un lundi, une commande importante à livrer impérativement avant la fin de la semaine. Avant de donner confirmation au client, j’ai tout validé : la capacité de production, les délais de fabrication et de livraison… sauf le stock de matières premières car je pensais qu’il était largement suffisant. Au final, nous avons eu deux jours de retard sur le délai prévu, et en dédommagement, j’ai eu un geste commercial envers ce client, ce qui finalement n’a pas été très rentable ! Aujourd’hui, je ne suis pas prêt(e) à recommencer la même erreur ! "
► " À cause d’un problème de calendrier, j’ai rendu un appel d’offres le lendemain de la clôture ! Il s’agissait en fait d’un malentendu entre la secrétaire et moi-même. Mais ce qui m’a le plus frustré(e), c’est d’avoir travaillé pendant plus d’un mois sur un projet qui n’avait plus aucune chance d’aboutir ! Heureusement ce genre d’événement arrive rarement et, en ce qui me concerne, il n’est pas près de se reproduire : je vérifie les dates impératives de bouclage et je les inscris en rouge dans mon agenda. "
► " Nous devions travailler à plusieurs sur un projet de programmation. Hélas, dès le départ, nous sommes partis un peu trop confiants et finalement le projet a pris beaucoup de retard, principalement parce que les réunions étaient organisées en coup de vent et qu’il manquait toujours quelqu’un. En fin compte, nous n’étions pas prêts le jour J à cause d’un manque total de coordination. Aujourd’hui, je serais plus vigilant(e) : je sais que sur un projet collectif, il faut toujours quelqu’un pour piloter. "
vivace, oubliez-le. De même, si vous avez connu un échec pouvant réellement vous porter préjudice, mieux vaut le passer sous silence.
Ne confondez pas non plus sincérité et naïveté… L’idéal est de faire appel à une situation professionnelle dans laquelle vous avez pris une mauvaise décision par exemple et d’exposer la leçon que vous en avez retenue. Vous pouvez aussi évoquer quelque chose que vous n’avez pas réussi à faire. Il s’agit ni plus ni moins de pratiquer – humblement – une autocritique. Concrètement, après une expérience négative, vous devez être capable de faire preuve d’une plus grande souplesse et de meilleures facultés d’adaptation.
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◄ Question N°76 - Entretien d'embauche : Quel est votre meilleur souvenir professionnel ?

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Quel est votre meilleur souvenir professionnel ?

Derrière cette question, entendez plutôt : « vous avez surmonté une situation délicate, comment vous en êtes-vous sorti(e) ? » N’enjolivez pas la réalité, le recruteur peut vous demander des références ! Dans la plupart des cas, les candidats ont tendance à apporter des réponses banales à cette question comme : « la signature de mon premier CDI ». C’est un peu dommage, puisqu’on vous offre la possibilité de vous mettre en valeur, profitez-en. Un recruteur peut aussi vous demander : « quelle est l’expérience qui vous a le plus marqué(e) ? ». En fait, peut aussi lui donner une idée un peu plus précise de votre conception du job idéal.

Les réponses à éviter

Mal préparé
► " Là comme ça… je n’ai pas d’exemple précis qui me vient à l’esprit. "
► " Je n’ai pas beaucoup d’expérience alors je n’ai pas encore de bons souvenirs. "

Des réponses possibles

► " J’ai pris en charge l’organisation d’un salon sur la formation. J’ai connu trois mois de stress intensif, mais au final ce fut un succès car l’ensemble des objectifs a été atteint et le nombre de visiteurs a doublé cette année-là. "
► " J’ai été très fier(e) lorsqu’à la fin de mon stage, on m’a offert la possibilité de présenter l’audit que j’avais réalisé au directeur de l’entreprise. Il m’a reçu(e) pendant un peu plus d’une heure et m’a proposé, à l’issue de l’entretien, de revenir si je le souhaitais pour un deuxième stage. "
► " Durant mon stage, j’ai élaboré un prototype à partir de plans déjà réalisés par le bureau d’études de l’entreprise. Dans un premier temps, il a fallu que je m’intègre dans l’équipe et que je m’investisse dans un projet sur lequel avaient déjà travaillé d’autres personnes. Mais très rapidement, on m’a fait confiance et on m’a laissé carte blanche pour
apporter des améliorations. "
► " J’ai négocié pendant des mois avec un client particulièrement réfractaire au changement. Il avait l’habitude de travailler avec le même revendeur depuis des années et ne souhaitait pas en changer, même si ce dernier, à mon avis, ne correspondait plus à ses attentes. Finalement, après deux ans d’échanges réguliers, il a signé un gros contrat avec mon entreprise. Ce jour-là, j’étais plutôt content(e) de moi. "
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◄ Question N°77 - Entretien d'embauche : Quelle est la décision la plus difficile que vous ayez eu à prendre ?

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Quelle est la décision la plus difficile que vous ayez eu à prendre ?

Le recruteur veut savoir si vous avez déjà été confronté à une (ou des) situation(s) stressante(s) et surtout comment vous avez réagi dans ce cas-là. Ne vous contentez pas d’énoncer la situation, mais analysez les conclusions que vous en avez tirées.

Les réponses à éviter

Humour déplacé
► " Venir jusqu’ici ! "

Des réponses possibles

► " À l’issue de mon stage de troisième année, j’ai dû faire un choix : continuer ma mission, en prolongeant la durée de ce stage ou arrêter à la date prévue, pour réviser mes examens. J’ai longtemps hésité et finalement j’ai passé le relais à un autre étudiant qui a repris mon projet déjà bien avancé et il a ensuite été embauché. Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’ai été plutôt désappointé(e), mais comme aujourd’hui je suis diplômé(e) et que j’ai bon espoir de trouver rapidement un emploi, je crois que j’ai finalement fait le bon choix. "
► " Nous sommes originaires de Lille mon mari et moi. Après son service national, il a trouvé un emploi sur Paris tandis que moi j’avais un poste à Lille. Nous avons vécu une année séparément, puis ensuite, nous nous sommes installés définitivement à Paris. Je prenais alors le TGV tous les jours pour aller travailler à Lille. De plus, le coût du billet qui est assez élevé était à ma charge. Après quelque temps, nous avons décidé qu’il valait mieux que j’arrête de perdre du temps et de l’argent dans les transports, pour rechercher un emploi sur Paris. Cette période a été assez dure à vivre sur le plan professionnel, car j’avais beaucoup de travail à Lille et je devais jongler avec les horaires des trains. Enfin, je quittais un travail qui me plaisait avec l’incertitude de retrouver un poste aussi intéressant. "
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◄ Question N°78 - Entretien d'embauche : Connaissez-vous notre entreprise ?

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Connaissez-vous notre entreprise ?

Le recruteur veut savoir si vous êtes venu les mains dans les poches ou si vous avez pris le temps de vous renseigner, avant de venir, sur l’entreprise et ses filiales, son chiffre d’affaires, le nom de son dirigeant, le nombre de ses salariés, etc. On ne vous demande pas de fournir une fiche signalétique complète, mais de maîtriser quelques données que vous
obtiendrez très facilement sur Internet ou dans la presse. De même, vous devez posséder des informations sur le domaine d’activité de l’entreprise ainsi que sur ses principaux concurrents. Et pour certains secteurs en pleine évolution, comme les télécommunications ou le e-commerce par exemple, mieux vaut être au fait de l’actualité ! Il se peut aussi que vous ne connaissiez pas l’entreprise et dans ce cas, mieux vaut être franc. Si vous passez un
entretien au sein d’un cabinet de recrutement, vous aurez le droit à l’ignorance sauf s’il s’agit d’un grand groupe ou d’une société leader sur le secteur. Plus généralement, si vous êtes reçu par une PME de cinq salariés, on vous pardonnera vos lacunes… que vous compenserez bien sûr en posant des questions !

Les réponses à éviter

Laconique
► "Oui. "
vasif
► "e nom me dit quelque chose mais… à part ça. "
égatif
► "Alors là, absolument pas ! "

Les réponses possibles

► " Oui bien sûr. J’ai d’ailleurs lu récemment vos résultats dans la presse. "
► " Oui. Vous êtes très présent sur les forums de recrutement destinés aux jeunes diplômés et c’est d’ailleurs durant mes études que je me suis intéressé(e) plus en détail à votre entreprise. "
► " Je connais votre nom et votre secteur d’activité, mais je n’ai pas réussi à trouver d’autres informations sur votre entreprise que celles contenues dans le Kompass. "
► " Pas du tout. Et c’est d’ailleurs pourquoi j’aimerais en savoir un peu plus. Faites-vous partie d’un groupe ? "
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◄ Question N°79 - Entretien d'embauche : Pourquoi avez-vous contacté notre entreprise ?

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Pourquoi avez-vous contacté notre entreprise ?

Un recruteur peut vous poser cette question, que vous ayez répondu à une annonce ou bien envoyé une candidature spontanée. Évitez donc de rester sans voix, d’autant que vous aurez eu tout le loisir de préparer pour le jour J. « Un candidat n’est quand même pas convoqué tous les jours, j’attends donc de lui un minimum de connaissances sur l’entreprise qui le reçoit ! » indique un recruteur.
Pour savoir si vous avez réellement contacté son entreprise par conviction, un recruteur peut aussi utiliser des questions détournées. Imaginez qu’il vous dise : « Si vous pouviez aujourd’hui intégrer l’entreprise de votre choix, laquelle choisiriez-vous ? ». Il veut savoir précisément si vous êtes prêt à intégrer n’importe quelle entreprise à partir du moment
où le poste à pourvoir est bien payé… Ou alors, à l’inverse, si l’entreprise représente à vos yeux un enjeu important et si vous avez besoin qu’elle soit reconnue… Si vous n’avez pas le coup de coeur pour l’entreprise, évitez quand même de citer son concurrent direct ! Soulignez que vous recherchez un poste intéressant, un secteur économique particulier ou une entreprise à fort potentiel… Si vous vous sentez particulièrement attiré par l’entreprise, dites-le simplement en donnant des exemples : vous aimez les produits, vous vous sentez proche de la culture d’entreprise.

Les réponses à éviter

Naïf
► " Ben… c’est parce que je cherche du travail. "
Nombriliste
► " Je veux changer de région. » • « Je voudrais gagner plus. "

Des réponses possibles

► " J’aimerais travailler dans le secteur des télécommunications et votre entreprise fait partie des leaders dans ce domaine d’activité. Récemment, j’ai d’ailleurs lu dans la presse un projet concernant… etc. "
► " J’ai envie d’intégrer une PME innovante et votre société correspond exactement à mes attentes. Vos implantations ont doublé en deux ans et votre effectif également. Je pense qu’avec une telle croissance, les possibilités d’évolution, au sein des différents services, doivent être intéressantes. "
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◄ Question N°80 - Entretien d'embauche : Comment vous êtes-vous informé(e) sur notre entreprise ?

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Comment vous êtes-vous informé(e) sur notre entreprise ?

Le recruteur veut savoir comment vous cherchez l’information. Vous êtes-vous rendu dans l’entreprise ? Lisez-vous la presse ? Avez-vous eu le réflexe de consulter leur site Internet ? Dans vos réponses, rapprochez-vous de la culture de l’entreprise. Si cette dernière communique beaucoup dans les médias, vous avez tout intérêt à faire référence à des articles. C’est le même raisonnement à appliquer si elle vient de consacrer un budget important à la réalisation de son site web. À l’inverse, si vous ramez pour trouver de l’info, c’est que la société reste plutôt discrète. Enfin, comme vous possédez aussi un esprit critique, n’oubliez pas de montrer que vous savez multiplier les sources d’information.

Les réponses à éviter

Mal préparé
► " J’ai lu les plaquettes dans la salle d’attente. "
► " En fait, je suis tombé(e) hier par hasard sur un article concernant votre entreprise. "

Des réponses possibles

► " Je lis régulièrement la presse économique dans laquelle votre entreprise est assez fréquemment citée. Vous avez d’ailleurs fait l’objet d’un article le mois dernier dans Capital. "
► " Avant de venir à l’entretien, je me suis connecté(e) à votre site Internet. "
► " Je dois reconnaître que j’ai eu un peu de mal à trouver de l’information sur votre entreprise. Vous communiquez très peu dans les médias, il me semble ? "
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◄ Question N°81 - Entretien d'embauche : Que pensez-vous apporter à notre entreprise ?

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Que pensez-vous apporter à notre entreprise ?

Concrètement, cette question vous pousse à aller de l’avant, à venir vers l’entreprise et non à attendre que l’entreprise vous propose quelque chose. Il n’est pas toujours facile d’y répondre car, même si vous n’avez aucune expérience, vous devez vous mettre dans un état d’esprit professionnel. Vous devez penser que l’entreprise est source de profit et qu’elle s’inscrit dans un univers économique concurrentiel, ce qui lui donne finalement peu de temps à consacrer à votre apprentissage. Pour vous en sortir, pensez au poste à pourvoir et tentez plutôt de répondre à la question suivante : « une fois en place, quels sont mes atouts qui feront que l’entreprise sera satisfaite de m’avoir recruté(e) ? ». « Le
candidat doit fonctionner comme un prestataire de services face à son client, l’entreprise », indique Philippe Bertolin, dirigeant du cabinet Efficadre. Évitez absolument de répondre : « Je viens pour apprendre ». « C’est typiquement le genre de phrase que disent spontanément les jeunes diplômés et qui agace particulièrement les chefs d’entreprise »,
souligne Jean-Pierre Corgnet, directeur associé du cabinet Montaigne Chatel et associés.
À noter que certains recruteurs posent parfois cette question en ultime recours. « Je tente alors de faire réagir un candidat peu expressif et si la personne n’est pas capable de répondre, c’est très inquiétant. Surtout pour ceux qui briguent un poste de commercial puisque je leur demande de se vendre ! », explique Guillaume Verney-Carron, dirigeant du cabinet Personnalis.

Les réponses à éviter

Nombriliste
► " Je pense en fait que c’est surtout l’entreprise qui va m’apporter beaucoup car je n’ai pas encore d’expérience. "
Mal préparé
 " Ben… je ne sais pas, je n’ai encore jamais travaillé… » • « C’est difficile à dire maintenant, c’est seulement avec un peu d’ancienneté dans l’entreprise que je pourrais répondre à ce genre de question. "

Des réponses possibles

Vos qualités
► " J’apporte mon enthousiasme et mon désir de mettre à profit ce que j’ai appris durant mes études. Aujourd’hui, il me tarde d’occuper enfin un premier emploi. "
► " Je suis quelqu’un de créatif, qui aime travailler en équipe et j’aimerais que ces qualités soient exploitées pour mener à bien des projets innovants. "
Votre expérience
► " J’ai déjà une bonne connaissance technique des conducteurs électriques et j’aimerais la mettre à profit au sein d’une entreprise très active à l’exportation. "
► " Au cours de ma formation, j’ai effectué plusieurs stages dans différents cabinets d’audit et j’aimerais exploiter et approfondir ces diverses expériences au sein d’un grand groupe. "
Votre originalité
► " J’ai un bagage scientifique lié à une bonne connaissance de la culture asiatique, puisque j’y ai séjourné dans mon enfance et que je suis retourné(e) en Asie durant mes études pour effectuer un stage de six mois. Ceci peut s’avérer utile dans le cadre de vos projets de développement. "
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◄ Question N°82 - Entretien d'embauche : Pourquoi avez-vous répondu à cette annonce ?

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Pourquoi avez-vous répondu à cette annonce ?

Avant toute chose, il est inutile bien sûr de vous rappeler que vous avez maintes et maintes fois relu l’annonce avant l’entretien ! Derrière cette question, il faut donc entendre : « savez-vous exactement ce que nous recherchons ? Et pensez-vous correspondre à nos attentes ? ». Évitez donc de répondre : « parce que je veux travailler dans votre entreprise ». Il ne s’agit pas de vouloir à tout prix entrer chez Danone par exemple. Vous êtes nombreux dans ce cas… et l’entreprise le sait. Si vous avez répondu à l’annonce, c’est parce que l’argumentaire vous a séduit. Sans paraphraser le contenu de cette annonce, ni dire que vous la trouvez géniale, vous devez être capable d’expliquer pour quelle(s) raison(s) vous briguez ce poste. Le recruteur aura ainsi un premier éclairage sur ce qui vous a motivé dans son annonce.
Attention, l’exercice est plus délicat qu’il n’y paraît, car ce qui intéressera aussi le recruteur, c’est la façon dont vous aurez perçu l’annonce. N’oubliez pas que les mots n’ont pas toujours le même sens pour tout le monde. À ce titre, ne projetez pas vos attentes et vos espoirs dans une annonce d’offre d’emploi, au risque de mal interpréter le texte. Si vous lisez par exemple : « entreprise à fort potentiel », « entreprise leader sur son marché » ou encore « entreprise en fort développement », ne traduisez pas par « grande entreprise ». Il peut s’agir d’une PME et si vous annoncez au recruteur que vous avez répondu à l’annonce dans le but d’intégrer un grand groupe, vous serez plutôt mal parti ! Pour ne pas prendre de risque, mieux vaut rester assez neutre dans vos propos et en profiter pour poser une ou deux questions qui démontreront votre intérêt.

Les réponses à éviter

Étourdi
► " Vous pouvez me rappeler de quelle annonce il s’agit ? J’ai envoyé ma candidature il y a plus de quinze jours et depuis j’ai déjà répondu à beaucoup d’autres annonces. "
Naïf
► " Ben… parce que je cherche du travail. "
Flatteur
► " C’est parce que je trouve l’annonce très bien faite. L’argumentaire incite vraiment à envoyer son CV. "

Des réponses possibles

► " Après une première expérience d’un an, j’ai aujourd’hui envie d’encadrer des équipes et vous mettez justement en avant dans votre annonce la nécessité de développer des qualités de management. "
► " Je suis diplômé(e) depuis peu et j’aspire à faire mes preuves au sein d’une entreprise. Ce qui m’intéresse dans votre annonce, ce sont les perspectives d’évolution. "
► " Je maîtrise parfaitement l’anglais et l’italien et j’ai de bonnes notions d’allemand. Je recherche un poste trilingue, car je veux continuer à pratiquer régulièrement les langues étrangères. C’est pour cette raison que j’ai répondu à votre annonce. "
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